mercredi 27 août 2014

Carrot Cake for Tea Time

Je suis tout juste de retour de Londres où j'ai bien apprécié les pâtisseries anglaises. Le Tea Time est évidemment le meilleur moment pour déguster des scones nappés de crème fraîche, mais les cheesackes, muffins et autres fudges ont également fait partie du quotidien alimentaire de mon voyage .

J'ai beaucoup aimé le "Carrot Cake" de notre hôtesse Sandra et je me suis empressée de tenter de l'imiter, pas avec sa recette, mais une autre, transmise par une prof d'anglais à une amie de ma sœur (non, je ne pouvais pas faire plus simple). Bien évidemment, internet pullule de recettes différentes, et chacun peut adapter à sa façon en fonction de ses goûts.

D'après la recette transmise comme dit auparavant :

Ingrédients :
Pour le gâteau :
- 150 g de beurre (demi-sel, évidemment)
- 300 g de carottes râpées
- 150 g de sucre muscovado (ça marche aussi avec du sucre brun, et avec moins de sucre)
- 200 g de farine (avec levure incorporée dans l'idéal, moi je n'avais pas ça sous le coude, j'ai donc ajouté un sachet de levure)
- 1 c. à c. de cannelle 
- 1 c. à c. de mélange 4 épices (ou gingembre, ou d'autres épices que vous aimez d'amour)
- 100 g de raisins secs (pas obligatoires, ou à remplacer par des écorces d'oranges confites)
- 2 œufs
- 50 g de noix hachées + qqs cerneaux pour la décoration
- 1/2 citron pressé
Pour le glaçage :
- 1 pot entier de Philadelphia (ou St-Morêt), soit 250g
- 100 g à 200 g de sucre glace (100g étaient déjà bien suffisant à mon goût)

Mélanger le sucre et le beurre fondu, laisser refroidir le mélange. Ajouter les œufs, puis les carottes râpées. Ajouter la farine et la levure, et les épices. Ajouter les raisins, le jus de citron et les noix concassées. Mettre dans un moule et cuire 45 à 60 minutes à 170 °C. 
Attendre que le cake refroidisse pour démouler et glacer. Décorer avec les cerneaux de noix.

Régalez-vous !


















Et quoi de mieux pour un goûter à l'anglaise que : *** Chapelier Fou - Luggage***

samedi 16 août 2014

L'épopée Pôle Emploi

(Essayez de dire ce titre très vite plusieurs fois de suite pour voir !)

Ce n'est pas dans mes habitudes de pester contre La Poste, La SNCF, la Sécu, l'Education Nationale ou Pôle Emploi, même si cette discipline semble un sport national de haut niveau. Au contraire, j'ai été élevée par des parents (assimilés) fonctionnaires, je revendique avoir bénéficié d'un système éducatif laïc et gratuit pendant ma longue scolarité, et suis plutôt satisfaite de vivre dans un pays où je n'ai pas à choisir entre remplir mon frigo ou aller chez le dentiste (même si ma 32ème dent est toujours en suspens, mais c'est plutôt à cause de mon mauvais choix de dentiste que du système de remboursement toutefois perfectible). J'ai été une des seules personnes à être heureuse de la grève des trains en juin dernier : beaucoup moins de nuisances sonores, je pouvais enfin dormir la fenêtre ouverte. En plus, une de mes greluches travaille chez Pôle Emploi, et j'ai bien observé qu'elle y travaille vraiment. Et beaucoup. 

Donc, je ne peste pas par principe. Ou par avance.

Mais.

Mais terminant une formation, retournant à l'étape recherche d'emploi, envoi de CV et lettres de motivation à tout va, j'avais une petite question à laquelle j'avais besoin d'une réponse assez vite pour la transmettre ensuite à des employeurs potentiels. Comme à mon habitude, j'envoie un mail à ma conseillère, qui à défaut d'être aimable est fichtrement efficace : j'ai toujours réponses à mes questions dans un délai très raisonnable, sans bonjour-au revoir-cordialement dans le mail, mais après tout, l'efficacité est là.

Mais cette fois-ci, Mme la Conseillère est en vacances, elle en a certainement vraiment besoin, le chômage ayant peu baissé ces derniers temps, son boulot à elle a du être conséquent, chargé, etc. Donc, un mail automatique de réponse me renvoie vers une autre adresse mail à laquelle je m'empresse de reposer ma fameuse question, à savoir, suis-je éligible aux contrats aidés ?

La réponse de la personne cachée derrière cette nouvelle adresse mail comportait un bonjour-au revoir- cordialement, mais au milieu de tout ça, la réponse c'était plutôt "Hihi ! On sait pas trop ! Mais si vous venez nous voir à l'agence, on vous recevra ! Hihi ! Cordialement !" D'accord, je suis de mauvaise foi et j'exagère, mais il faut savoir que l'agence dont je dépend est à l'autre bout du monde, cachée dans l'impasse d'une zone d'activité économique et que heureusement j'ai croisé une personne qui en revenait la première fois que j'y suis allée, sinon, les secours seraient toujours à ma recherche. Donc, vous imaginez ma joie à devoir me déplacer pour la réponse à une question qui me paraissait simple : oui / non.

Bref me voilà partie pour 40 minutes de trajet, aller. Une fois sur place, 4 personnes devant moi, je ne devrais pas en avoir pour longtemps. Une salariée vient demander aux personnes dans la queue l'objet de leur demande, afin de voir si elle pouvait faire quelque chose pour nous. Aux 5 personnes présentes, elle a confirmé qu'il fallait voir avec ses collègues. Ah. Merci de votre intervention mademoiselle. 10 minutes d'attente et c'est mon tour (oui, oui, c'était rapide).J'expose mon problème à la personne de l'accueil qui me reçoit. Elle répond : "Je vais plutôt vous laisser voir ça avec ma collègue. Moi, je suis plutôt spécialisée sur les questions d'indemnisations." Bon. Stoïque, je re-attends la collègue. 3 minutes plus tard (maxi, c'était vraiment rapide), la collègue me reçoit. Et c'est là que je comprends que ma question n'était pas si simple. 

Les directives pour les emplois aidés ayant été revues le 7 août 2014. Et j'ai toujours plus de 26 ans. Et effectivement un peu moins de 50 ans. Et non, je ne suis pas non plus déclarée travailleuse handicapée. Reste à savoir si je suis demandeuse d'emploi longue durée ou pas (ben oui, j'étais en formation les 7 mois précédents, donc plus dans la case demandeur d'emploi "lambda"). Et que les textes sont sujets à interprétation. Interprétation que la madame n°2 va confirmer auprès d'une supérieure afin de me donner la bonne réponse. La bonne réponse étant "Oui, vous pouvez postuler pour des contrats aidés où vous ne coûterez pas grand chose à votre employeur qui sera par ailleurs exonéré d'un bon nombre de charges sociales pour votre poste."

Me voilà pleinement satisfaite de cette belle réponse. Bon, c'est pas le tout, mais j'ai 40 minutes de trajet pour rentrer chez moi répandre la bonne nouvelle auprès de mes potentiels futurs employeurs.


Résumé de l'histoire :
40 min X 2 = 1h20 de trajet aller-retour pour arriver à l'agence dont je dépends
13 minutes d'attente (maxi)
20 minutes de présence totale dans l'agence

D'où une petite évaluation personnelle et en toute bonne foi, évidemment :
Pertinence de mon agence de rattachement par rapport à mon domicile : 1/10
Temps d'attente et qualité d'accueil : 8/10
Pertinence de l'intervention de la jeune femme dans la file d'attente : 0/10
Qualité de la réponse : 8/10
Pertinence de me faire venir sur place plutôt que de me répondre par mail : 2/10
Clarté du gouvernement dans ses directives sur les emplois aidés : 3/10


(Oui, vous avez déjà vu cette image, mais je n'ai pas encore
 pris de photo de ma super agence.)

Et pour rester dans les bons clichés du demandeur d'emploi  : ***Jacques Higelin - Poil dans la main***



jeudi 7 août 2014

Photo-reportage sur ma cantine...

C'est fini. Le moment intense de la formation et l'effervescence d'un festival de musique, c'est passé. 

Maintenant, c'est le temps où l'on se repose, où on reprend son souffle pour mieux recommencer à la rentrée.

Et comme je me suis amusée à publier sur facebook des photos de mes différentes "cantines" lors de mon stage au Festival de Thau à Mèze, je compile également tout ça ici. C'était si agréable de sortir un peu de la ville, d'avoir vue sur un parc (presque) toujours surplombé d'un ciel bleu, de voir l'étang de Thau et ses différentes nuances de bleu, de vert en fonction de la météo... Et ça permet de raconter, l'air de rien, ce stage, ces beaux moments.

Et hop, on commence !


Le soleil du mois d'avril sur le parc du château de Girard.



Déjeuner sur l'herbe, toujours en avril.



Les roses du mois de mai.



Depuis la "terrasse", fin mai et c'est déjà l'été !



Tout au bord de l'étang, les folles couleurs de l'eau, la colline de Sète.

Les lauriers roses


Par grande canicule, se protéger de la chaleur en restant à l'intérieur



D'autres roses, quelques nuages, en juin

Sur le port de Mèze, en soirée



 1er jour de festival,  plus le temps !




Petit déjeuner sur l'Esplanade, entre platanes et palmiers



3 jours de cantine au catering, en backstage du festival



Disco Soupe, lutte contre le gaspillage alimentaire en musique



 Dernier jour de concert, cloître de l'abbaye de Valmagne


Et pour rester sur la musique entendue au festival de Thau : *** La Troba Kung-Fu - Petit rumbero ***