vendredi 26 septembre 2014

Fourniture de rentrée...

Depuis peu, je travaille à la maison. Sans bureau. Sur la table du salon. Donc, en fin de journée, il me faut rassembler toutes mes affaires, ce que je fais en général avec deux méthodes bien rodées : celle de la pile, et sa sœur, la méthode du tas.

Pour mieux "organiser" mes pyramides de documents, j'ai eu soudainement besoin (envie?) d'une jolie pochette. Oui, mais, c'est la fin du mois, et beaucoup de choses qui me plaisent en papeterie sont souvent chères. Et avouons que 12€ pour une pochette, c'est cher.

Et voilà t'y pas (oui, mon enfance franc-comtoise me fait rajouter des 'y' partout) que je retrouve dans un placard une vieille pochette de l'époque Fotografica. Mais siiiiii, Fotografica ! Les posters de chevaux bien kitsch avec des paillettes ? on les achetait par correspondance en groupant nos demandes de collégiennes au goût incertain ? il y avait presque toujours une cascade en arrière-plan de l'image et des couleurs mièvres ? Bon, si tu n'as pas été une ado dans les années 90's, tu ne peux pas connaître.

A l'aide d'une paire de ciseaux, de beaucoup de scotch, du papier kraft et du papier tissé de couleur que j'avais en stock, en deux coups de cuillères à pot, j'ai redonné une nouvelle vie à ma vieille pochette qui restait cachée depuis tant d'années.





Et un morceau qui me met à chaque fois une super patate :

jeudi 11 septembre 2014

La promenade du dimanche

Il nous reste encore tellement de journées ensoleillées dont il nous faut profiter. Ce week-end, sortie de ville obligatoire, direction le village des Matelles pour un pique-nique par 30 degrés à l'ombre.
A la différence des balades dans ma région d'origine, je ne reconnais pas la faune, qui reste encore très exotique pour moi : traverser une oliveraie, longer une vigne prête à être vendangée, s'interroger devant un chêne vert...
Summum de l'exotisme : pique-niquer dans le lit asséché d'une rivière d'un sandwich protégé dans un emballage non jetable (sus au vilain aluminium !)














































Parce que j'aime bien cet album : ***Depeche Mode - Welcome to my world***











lundi 1 septembre 2014

La teinture, solution pour "recycler" ses vêtements

Que le 1er septembre tombe un lundi, c'est un peu une double punition.
Mais je préfère penser qu'il nous reste 22 jours d'été officiellement, que c'est le moment où les étals de marché sont chargés de fruits, que c'est le temps des confitures et des bocaux.

Mais ce n'est pas le sujet du jour. Depuis plusieurs années, j'ai pris l'habitude de teindre mes vêtements, torchons ou autres textiles tâchés par les traces de déodorant, de transpiration, ou de nourriture. Je trouve toujours dommage de devoir jeter des vêtements qu'on a aimé porter à cause d'une petite tâche, alors qu'on peut leur donner une seconde vie. J'en étais presque venue à ne plus acheter de vêtements noirs, car je savais que cette couleur serait celle de la réincarnation de mes vieux T-shirts.

Il y a quelque temps, j'ai voulu essayer la teinture naturelle à base de pelures d'oignons et de betterave (si, si, c'est possible). Il existe de nombreuses "recettes" sur internet, et en choisissant la facilité, j'ai raté mon expérience : sans fixateur, la couleur n'avait pris que sur les tâches de déodorant (tiens donc, les vilains sels d'aluminium y seraient-ils pour quelque chose ?) Donc, pour ne pas rester sur ce résultat peu glamour, j'ai utilisé les bonnes vieilles techniques chimiques qui abîment tout de même la machine à laver...

Cette fois-ci, toujours du noir, mais aussi du bleu qui aurait du être marine (pas de mauvais jeu de mots, je parle bien de la nuance de couleur), mais qui n'a pas cet éclat. Tant mieux, ce côté délavé donne à ma vieille chemise jaunie un côté bleu de travail que j'aime bien. Quelques serviettes de tables, une chemise du viril-mais-doux, un petit haut et un pantacourt... Tout ça ne m'empêchera pas pour autant de faire les boutiques pour trouver de nouveaux vêtements blancs, ni de retenter plus tard une recette plus naturelle à base  de pelures d'oignons ou d'épluchures de courgettes.




 



Bonne rentrée, et une belle fin d'été.