jeudi 18 décembre 2014

Faire soi-même des bougies parfumées

Il y a peu de temps, j'ai découvert le magazine Plumetis qui propose plein de choses sympas à réaliser soi-même, et notamment des bougies parfumées. Mes penchants naturels m'ont amené fatalement vers les recettes les plus simples. En gros, ça donne, faire fondre la cire, ajouter des épices ou des huiles essentielles dans la cire fondue, placer la mèche à bougie dans un récipient, verser la cire fondue. Un truc de feignasse, quoi. 

Sauf que. La cire, c'est très vite pénible à nettoyer. Que ce soit sur les ustensiles utilisés, les textiles l'ayant approché, le couteau ayant servi à la gratter sur moult surfaces... J'aurai dû mieux lire "Les commandements des bougies réussies" qui commencent par ça : avoir une casserole dédiée à la fonte de cire. Oui, même si tu choisis le bain-marie ! C'est noté pour la prochaine fois !

De mon côté j'ai fait deux "fournées" : 
- une première avec de la cire d'abeille naturelle qui sent déjà très bon comme ça, mais à laquelle j'ai ajouté des épices chaï (un jour, je vous expliquerai pourquoi je me suis retrouvée à avoir chez moi de la cire d'abeille naturelle...)
- et la seconde à partir de bougies chauffe-plats récupérées et qui traînaient depuis des lustres dans les placards (de bougies et des lustres, hihi), et dans laquelle j'ai saupoudré un peu de lavande rehaussée d'huile essentielle de lavande.

Et voilà !


  







Parce que j'aurai pu proposer "Candle in the wind", mais que ce n'était vraiment pas possible :

mercredi 3 décembre 2014

Calendrier de l'avent (DIY)

Après la veste de la loose, j'ai le plaisir de vous présenter le calendrier de l'avent "DIY-fais-le-toi-même" le plus bancal de la blogosphère ! Exécuté en deux coups de cuillères à pot, mal pensé et mal conçu, je vous le montre tout de même car je suis certaine que vous pouvez me l'améliorer de deux-temps-trois-mouvements.

L'idée de départ était d'utiliser des filtres à café non blanchis (que je garde dans mes placards "au cas où", mais je préfère me servir d'un filtre permanent dans ma cafetière) comme des petites enveloppes ou petits paquets de papier kraft à l'état brut et de les fermer et attacher par une simple pince à linge. Des numéros sur chaque filtre, à l'intérieur, des fruits secs, des mots doux et des surprises pour mon viril-mais-doux (et je ne vous en dit pas plus, car lui aussi doit encore les découvrir !). Par chance, la mauvaise luminosité des photos "embellit" ce calendrier. Du coup, je me demandais, est-il encore temps pour moi de m'offrir un calendrier de l'avent Kinder ? ;-)




 Parce que c'est comme ça :

lundi 1 décembre 2014

Novembre, le début de l'hibernation

Ce mois de novembre est passé à une vitesse folle, et pourtant, je n'ai pas forcément l'impression d'avoir été particulièrement active. De nombreuses siestes, quelques sorties, un peu de travail à la maison.
Quelques images tout de même, car de beaux souvenirs se créent, constamment...


Une journée ensoleillée avec des amis à Avignon ; hors festival, une ville si calme, douce...

Des promenades dans Montpellier, cette ville va me manquer...

Baisse des températures, et le retour de la soupe dans les bols...

Concert du Chapelier Fou, c'était beau, c'était trop court à mes oreilles...

Retrouver des amis pour un week-end, dont certains revenus du bout du monde...

Un petit souci qui se confirme, mais qui permet de grandir un peu plus vite que prévu...

Fermer le premier carton, se préparer à de nouvelles migrations...
















Parce que c'est dans les vieux pots...

dimanche 23 novembre 2014

La veste de la loose

J'ai commencé à tricoter il y a environ un an. Bon, effectivement, j'avais appris dans mon enfance et je confectionnais des petits carrés très très irréguliers avec ma cousine en projetant d'en faire une couverture pour notre grand-mère. Mouais, elle ne s'est jamais vraiment fait d'illusions sur le résultat, mais cette activité nous occupait entre deux tours du village en vélo.

Donc, j'ai vraiment commencer à tricoter l'année dernière, et après avoir fait moult écharpes, j'avais envie d'un projet plus ambitieux,  de croiser les aiguilles pour me confectionner un vêtement. Pleine d'espoirs et d'ambitions, j'ai commis à peu près toutes les erreurs qu'une débutante, enflammée par le succès de quelques écharpes, pouvait commettre ! J'avais pourtant choisi un modèle plutôt facile qui aurait du ressembler à quelque chose comme ça :

Modèle veste courte femme
Image issue de www.phildar.fr

Mais, et voici ma première erreur, j'ai choisi une autre laine que celle recommandée par le catalogue. Ben oui, la laine, ça reste cher et j'avais préféré acheter un fil soldé, mais dans le même ton.
Deuxième erreur : les aiguilles que j'avais étaient trop courtes. Mais quelle béotienne de croire que seul le diamètre de l'aiguille était important ! Le dos de la veste étant assez large, le tricoter avec des aiguilles plus longues m'aurait évité de perdre des mailles régulièrement.
Et autre erreur, assez commune, l'abandon régulier de l'ouvrage qui fait qu'y revenir était parfois compliqué.

Donc, après de nombreuses erreurs, des abandons récurrents et une dernière crise face à un ouvrage encore une fois bon à détricoter, j'ai vraiment abandonné cette veste. 

Il a donc fallu trouver d'autres utilisations à toutes ces pelotes de laine, j'ai ressorti mon petit livre "Apprendre à tricoter" où j'ai pris le premier modèle de veste. Le résultat est quelque peu ... pèredenoëlorduresque. Oui, c'est ça, la serpillière de Thierry Lhermitte. Pas grave, ça restera mon premier vêtement tricoté. Et pour me rattraper, j'ai pu (ma spécialité !) confectionner une jolie écharpe à mon viril-mais-doux pour le protéger du vent fripon quand il part le matin sur son vélo.

 


 


Malgré mon champ d'action restreint aux écharpes et aux serpillières, j'aurai tout de même appris en un an quelques petites techniques de tricot, et me voilà à maîtriser en plus du point mousse, le point jersey, le jersey rayé, les côtes et même le point de riz. Et j'avoue aussi ma préférence pour les aiguilles en bambou, plus légères et sur lesquelles la laine glisse moins que sur des aiguilles en métal.

En attendant, j'aime toujours tricoter, c'est une pratique addictive, relaxante et pour moi, beaucoup plus valorisante que la couture qui m'est plus hermétique.



Parce que nous venons de le voir en concert, et que c'était beau, tout simplement :

samedi 1 novembre 2014

La fin d'octobre

J'aime l'automne, ses couleurs, les premières fraîcheurs, les premiers brouillards et la bonne surprise des journées encore très ensoleillées. J'aime aussi fêter mon anniversaire, et j'ai tendance à bien le rappeler à mon entourage pour avoir droit à de nombreux "joyeux anniversaire" le jour J.

Mais cette année, le mois d'octobre n'a pas été  uniquement joie, j'ai perdu ma grand-mère ; je garde d'elle un gilet tricoté main, quelques mouchoirs en tissu, sa recette du flan et surtout, de beaux souvenirs, oui, de beaux souvenirs.


Elle est loin ma liste des 7 bonheurs par semaine, mais j'ai eu quelques belles émotions ce mois-ci.

La plage pour nous seuls et quelques retraités...
Des chaussettes de star comme cadeaux pour mes pieds...
Reprendre une activité pro, pour de vrai...
Retrouver avec joie, bonheur et douceur mes tendres pétasses, mes chères greluches qui me font des surprises...
Retrouver et découvrir des lieux, le lac de Vaivre et une nouvelle salle de concert top du top, Echo System...
Pâtisser entre amies, et déguster pour la première fois un mug cake...
Retrouver la famille, et les rires des nièces...
Passer pas mal de temps dans les trains...
Fêter ma jeunesse (hum hum) avec mon viril-mais-doux...






















Et parce que ça reste encore et toujours ma chanson d'accueil de l'automne :




mercredi 1 octobre 2014

A la recherche des couleurs de l'automne

L'automne a toujours été une de mes saisons préférées : des dimanches encore ensoleillés, les premières promenades sous la pluie suivies d'un bon chocolat chaud, les premières flambées (comme je regrette de ne plus avoir une cheminée !)...

Comme l'année dernière, je suis à la recherche des couleurs de l'automne, mais je suis avertie : beaucoup d'arbres ici ont des feuilles persistantes qui restent vertes, et celles des platanes sèchent sans devenir rousses. Le temps alterne entre grand soleil et pluies féroces, et j'aime aussi ce gris tout doux qui donne envie de se blottir dans de grands plaids.

Ce week-end, c'était encore presque l'été : repas en terrasse et balade au jardin des plantes.

(et toutes ces photos ont été prises avant le déluge de lundi !)




































Parce que cette musique et cette voix portent un peu de la mélancolie propre à l'automne :

vendredi 26 septembre 2014

Fourniture de rentrée...

Depuis peu, je travaille à la maison. Sans bureau. Sur la table du salon. Donc, en fin de journée, il me faut rassembler toutes mes affaires, ce que je fais en général avec deux méthodes bien rodées : celle de la pile, et sa sœur, la méthode du tas.

Pour mieux "organiser" mes pyramides de documents, j'ai eu soudainement besoin (envie?) d'une jolie pochette. Oui, mais, c'est la fin du mois, et beaucoup de choses qui me plaisent en papeterie sont souvent chères. Et avouons que 12€ pour une pochette, c'est cher.

Et voilà t'y pas (oui, mon enfance franc-comtoise me fait rajouter des 'y' partout) que je retrouve dans un placard une vieille pochette de l'époque Fotografica. Mais siiiiii, Fotografica ! Les posters de chevaux bien kitsch avec des paillettes ? on les achetait par correspondance en groupant nos demandes de collégiennes au goût incertain ? il y avait presque toujours une cascade en arrière-plan de l'image et des couleurs mièvres ? Bon, si tu n'as pas été une ado dans les années 90's, tu ne peux pas connaître.

A l'aide d'une paire de ciseaux, de beaucoup de scotch, du papier kraft et du papier tissé de couleur que j'avais en stock, en deux coups de cuillères à pot, j'ai redonné une nouvelle vie à ma vieille pochette qui restait cachée depuis tant d'années.





Et un morceau qui me met à chaque fois une super patate :

jeudi 11 septembre 2014

La promenade du dimanche

Il nous reste encore tellement de journées ensoleillées dont il nous faut profiter. Ce week-end, sortie de ville obligatoire, direction le village des Matelles pour un pique-nique par 30 degrés à l'ombre.
A la différence des balades dans ma région d'origine, je ne reconnais pas la faune, qui reste encore très exotique pour moi : traverser une oliveraie, longer une vigne prête à être vendangée, s'interroger devant un chêne vert...
Summum de l'exotisme : pique-niquer dans le lit asséché d'une rivière d'un sandwich protégé dans un emballage non jetable (sus au vilain aluminium !)














































Parce que j'aime bien cet album : ***Depeche Mode - Welcome to my world***











lundi 1 septembre 2014

La teinture, solution pour "recycler" ses vêtements

Que le 1er septembre tombe un lundi, c'est un peu une double punition.
Mais je préfère penser qu'il nous reste 22 jours d'été officiellement, que c'est le moment où les étals de marché sont chargés de fruits, que c'est le temps des confitures et des bocaux.

Mais ce n'est pas le sujet du jour. Depuis plusieurs années, j'ai pris l'habitude de teindre mes vêtements, torchons ou autres textiles tâchés par les traces de déodorant, de transpiration, ou de nourriture. Je trouve toujours dommage de devoir jeter des vêtements qu'on a aimé porter à cause d'une petite tâche, alors qu'on peut leur donner une seconde vie. J'en étais presque venue à ne plus acheter de vêtements noirs, car je savais que cette couleur serait celle de la réincarnation de mes vieux T-shirts.

Il y a quelque temps, j'ai voulu essayer la teinture naturelle à base de pelures d'oignons et de betterave (si, si, c'est possible). Il existe de nombreuses "recettes" sur internet, et en choisissant la facilité, j'ai raté mon expérience : sans fixateur, la couleur n'avait pris que sur les tâches de déodorant (tiens donc, les vilains sels d'aluminium y seraient-ils pour quelque chose ?) Donc, pour ne pas rester sur ce résultat peu glamour, j'ai utilisé les bonnes vieilles techniques chimiques qui abîment tout de même la machine à laver...

Cette fois-ci, toujours du noir, mais aussi du bleu qui aurait du être marine (pas de mauvais jeu de mots, je parle bien de la nuance de couleur), mais qui n'a pas cet éclat. Tant mieux, ce côté délavé donne à ma vieille chemise jaunie un côté bleu de travail que j'aime bien. Quelques serviettes de tables, une chemise du viril-mais-doux, un petit haut et un pantacourt... Tout ça ne m'empêchera pas pour autant de faire les boutiques pour trouver de nouveaux vêtements blancs, ni de retenter plus tard une recette plus naturelle à base  de pelures d'oignons ou d'épluchures de courgettes.




 



Bonne rentrée, et une belle fin d'été.

mercredi 27 août 2014

Carrot Cake for Tea Time

Je suis tout juste de retour de Londres où j'ai bien apprécié les pâtisseries anglaises. Le Tea Time est évidemment le meilleur moment pour déguster des scones nappés de crème fraîche, mais les cheesackes, muffins et autres fudges ont également fait partie du quotidien alimentaire de mon voyage .

J'ai beaucoup aimé le "Carrot Cake" de notre hôtesse Sandra et je me suis empressée de tenter de l'imiter, pas avec sa recette, mais une autre, transmise par une prof d'anglais à une amie de ma sœur (non, je ne pouvais pas faire plus simple). Bien évidemment, internet pullule de recettes différentes, et chacun peut adapter à sa façon en fonction de ses goûts.

D'après la recette transmise comme dit auparavant :

Ingrédients :
Pour le gâteau :
- 150 g de beurre (demi-sel, évidemment)
- 300 g de carottes râpées
- 150 g de sucre muscovado (ça marche aussi avec du sucre brun, et avec moins de sucre)
- 200 g de farine (avec levure incorporée dans l'idéal, moi je n'avais pas ça sous le coude, j'ai donc ajouté un sachet de levure)
- 1 c. à c. de cannelle 
- 1 c. à c. de mélange 4 épices (ou gingembre, ou d'autres épices que vous aimez d'amour)
- 100 g de raisins secs (pas obligatoires, ou à remplacer par des écorces d'oranges confites)
- 2 œufs
- 50 g de noix hachées + qqs cerneaux pour la décoration
- 1/2 citron pressé
Pour le glaçage :
- 1 pot entier de Philadelphia (ou St-Morêt), soit 250g
- 100 g à 200 g de sucre glace (100g étaient déjà bien suffisant à mon goût)

Mélanger le sucre et le beurre fondu, laisser refroidir le mélange. Ajouter les œufs, puis les carottes râpées. Ajouter la farine et la levure, et les épices. Ajouter les raisins, le jus de citron et les noix concassées. Mettre dans un moule et cuire 45 à 60 minutes à 170 °C. 
Attendre que le cake refroidisse pour démouler et glacer. Décorer avec les cerneaux de noix.

Régalez-vous !


















Et quoi de mieux pour un goûter à l'anglaise que : *** Chapelier Fou - Luggage***

samedi 16 août 2014

L'épopée Pôle Emploi

(Essayez de dire ce titre très vite plusieurs fois de suite pour voir !)

Ce n'est pas dans mes habitudes de pester contre La Poste, La SNCF, la Sécu, l'Education Nationale ou Pôle Emploi, même si cette discipline semble un sport national de haut niveau. Au contraire, j'ai été élevée par des parents (assimilés) fonctionnaires, je revendique avoir bénéficié d'un système éducatif laïc et gratuit pendant ma longue scolarité, et suis plutôt satisfaite de vivre dans un pays où je n'ai pas à choisir entre remplir mon frigo ou aller chez le dentiste (même si ma 32ème dent est toujours en suspens, mais c'est plutôt à cause de mon mauvais choix de dentiste que du système de remboursement toutefois perfectible). J'ai été une des seules personnes à être heureuse de la grève des trains en juin dernier : beaucoup moins de nuisances sonores, je pouvais enfin dormir la fenêtre ouverte. En plus, une de mes greluches travaille chez Pôle Emploi, et j'ai bien observé qu'elle y travaille vraiment. Et beaucoup. 

Donc, je ne peste pas par principe. Ou par avance.

Mais.

Mais terminant une formation, retournant à l'étape recherche d'emploi, envoi de CV et lettres de motivation à tout va, j'avais une petite question à laquelle j'avais besoin d'une réponse assez vite pour la transmettre ensuite à des employeurs potentiels. Comme à mon habitude, j'envoie un mail à ma conseillère, qui à défaut d'être aimable est fichtrement efficace : j'ai toujours réponses à mes questions dans un délai très raisonnable, sans bonjour-au revoir-cordialement dans le mail, mais après tout, l'efficacité est là.

Mais cette fois-ci, Mme la Conseillère est en vacances, elle en a certainement vraiment besoin, le chômage ayant peu baissé ces derniers temps, son boulot à elle a du être conséquent, chargé, etc. Donc, un mail automatique de réponse me renvoie vers une autre adresse mail à laquelle je m'empresse de reposer ma fameuse question, à savoir, suis-je éligible aux contrats aidés ?

La réponse de la personne cachée derrière cette nouvelle adresse mail comportait un bonjour-au revoir- cordialement, mais au milieu de tout ça, la réponse c'était plutôt "Hihi ! On sait pas trop ! Mais si vous venez nous voir à l'agence, on vous recevra ! Hihi ! Cordialement !" D'accord, je suis de mauvaise foi et j'exagère, mais il faut savoir que l'agence dont je dépend est à l'autre bout du monde, cachée dans l'impasse d'une zone d'activité économique et que heureusement j'ai croisé une personne qui en revenait la première fois que j'y suis allée, sinon, les secours seraient toujours à ma recherche. Donc, vous imaginez ma joie à devoir me déplacer pour la réponse à une question qui me paraissait simple : oui / non.

Bref me voilà partie pour 40 minutes de trajet, aller. Une fois sur place, 4 personnes devant moi, je ne devrais pas en avoir pour longtemps. Une salariée vient demander aux personnes dans la queue l'objet de leur demande, afin de voir si elle pouvait faire quelque chose pour nous. Aux 5 personnes présentes, elle a confirmé qu'il fallait voir avec ses collègues. Ah. Merci de votre intervention mademoiselle. 10 minutes d'attente et c'est mon tour (oui, oui, c'était rapide).J'expose mon problème à la personne de l'accueil qui me reçoit. Elle répond : "Je vais plutôt vous laisser voir ça avec ma collègue. Moi, je suis plutôt spécialisée sur les questions d'indemnisations." Bon. Stoïque, je re-attends la collègue. 3 minutes plus tard (maxi, c'était vraiment rapide), la collègue me reçoit. Et c'est là que je comprends que ma question n'était pas si simple. 

Les directives pour les emplois aidés ayant été revues le 7 août 2014. Et j'ai toujours plus de 26 ans. Et effectivement un peu moins de 50 ans. Et non, je ne suis pas non plus déclarée travailleuse handicapée. Reste à savoir si je suis demandeuse d'emploi longue durée ou pas (ben oui, j'étais en formation les 7 mois précédents, donc plus dans la case demandeur d'emploi "lambda"). Et que les textes sont sujets à interprétation. Interprétation que la madame n°2 va confirmer auprès d'une supérieure afin de me donner la bonne réponse. La bonne réponse étant "Oui, vous pouvez postuler pour des contrats aidés où vous ne coûterez pas grand chose à votre employeur qui sera par ailleurs exonéré d'un bon nombre de charges sociales pour votre poste."

Me voilà pleinement satisfaite de cette belle réponse. Bon, c'est pas le tout, mais j'ai 40 minutes de trajet pour rentrer chez moi répandre la bonne nouvelle auprès de mes potentiels futurs employeurs.


Résumé de l'histoire :
40 min X 2 = 1h20 de trajet aller-retour pour arriver à l'agence dont je dépends
13 minutes d'attente (maxi)
20 minutes de présence totale dans l'agence

D'où une petite évaluation personnelle et en toute bonne foi, évidemment :
Pertinence de mon agence de rattachement par rapport à mon domicile : 1/10
Temps d'attente et qualité d'accueil : 8/10
Pertinence de l'intervention de la jeune femme dans la file d'attente : 0/10
Qualité de la réponse : 8/10
Pertinence de me faire venir sur place plutôt que de me répondre par mail : 2/10
Clarté du gouvernement dans ses directives sur les emplois aidés : 3/10


(Oui, vous avez déjà vu cette image, mais je n'ai pas encore
 pris de photo de ma super agence.)

Et pour rester dans les bons clichés du demandeur d'emploi  : ***Jacques Higelin - Poil dans la main***



jeudi 7 août 2014

Photo-reportage sur ma cantine...

C'est fini. Le moment intense de la formation et l'effervescence d'un festival de musique, c'est passé. 

Maintenant, c'est le temps où l'on se repose, où on reprend son souffle pour mieux recommencer à la rentrée.

Et comme je me suis amusée à publier sur facebook des photos de mes différentes "cantines" lors de mon stage au Festival de Thau à Mèze, je compile également tout ça ici. C'était si agréable de sortir un peu de la ville, d'avoir vue sur un parc (presque) toujours surplombé d'un ciel bleu, de voir l'étang de Thau et ses différentes nuances de bleu, de vert en fonction de la météo... Et ça permet de raconter, l'air de rien, ce stage, ces beaux moments.

Et hop, on commence !


Le soleil du mois d'avril sur le parc du château de Girard.



Déjeuner sur l'herbe, toujours en avril.



Les roses du mois de mai.



Depuis la "terrasse", fin mai et c'est déjà l'été !



Tout au bord de l'étang, les folles couleurs de l'eau, la colline de Sète.

Les lauriers roses


Par grande canicule, se protéger de la chaleur en restant à l'intérieur



D'autres roses, quelques nuages, en juin

Sur le port de Mèze, en soirée



 1er jour de festival,  plus le temps !




Petit déjeuner sur l'Esplanade, entre platanes et palmiers



3 jours de cantine au catering, en backstage du festival



Disco Soupe, lutte contre le gaspillage alimentaire en musique



 Dernier jour de concert, cloître de l'abbaye de Valmagne


Et pour rester sur la musique entendue au festival de Thau : *** La Troba Kung-Fu - Petit rumbero ***