dimanche 20 octobre 2013

Tres dias en Barcelona

La semaine dernière, mon viril-mais-doux, qui avait besoin de vacances et de repos, et moi, qui avait un grand besoin de dépaysement, sommes partis à la découverte de Barcelone.
Notre point de départ étant la côte vermeille, nous n'étions pas bien loin de la capitale de la Catalogne. Et oui, je pensais partir en Espagne, mais les nombreux drapeaux aux fenêtres et balcons m'ont très vite rappelée à l'ordre : nous étions en Catalogne. Donc, en entrant dans un commerce, mieux vaut saluer d'un "Bon dia" que du "Hola", pour montrer qu'on fait un effort, même si ensuite on repasse très vite aux quelques notions de castillan apprises à l'école.

Le talentueux Boulet a écrit une très belle note sur sa sensation de connu en arrivant à New York, je crois qu'il décrivait la ville comme une Marylin Monroe au réveil, pas coiffée- pas maquillée...
Il y avait un peu de ça dans ce séjour à Barcelone, l'impression de venir faire des photos souvenirs conformes à l'imagerie véhiculée par des films vus et revus, par les photos des amis sur leur compte facebook, mais en cadrant bien, afin de dissimuler les touristes en masse, les vendeurs à la sauvette et les messages sur les murs disant "les touristes, hors du quartier !". (Tout ça étant surtout très vrai aux abords du Parc Güell).

Mais je sais parfaitement assumer mon statut de touriste, baskets aux pieds pour arpenter la ville de long en large, appareil photo toujours à portée de main, et bouche gourmande prête à savourer les spécialités espagnoles les plus connues. Voici donc un petit compte-rendu en images de cette escapade barcelonaise.

Tout d'abord, un petit clin d’œil au Corte Ingles. Je ne suis pas rentrée dans ce magasin qui n'est qu'une variante de nos Galeries Lafayette, mais le nom de l'enseigne m'a toujours amusée : qu'on m'enseigne en cours d'espagnol que le nom des plus grands magasins espagnols se traduise par "la cour d'Angleterre"... ça me laisse un peu moqueuse !




Je n'ai aucune photo réussie de la Rambla, ou du quartier Gotic, mais voici quand même un aperçu de cette partie de la ville.

La cathédrale



La Plaça Reial



Un étal du marché de la Boqueria

Le marché de la Boqueria est impressionnant par le nombre et la variété des aliments proposés, mais il est tellement touristique qu'il met presque mal à l'aise : les denrées ne sont-elles qu'un décor ? Je n'ai vu personne acheter autre chose qu'un jus de fruit. Les Barcelonais viennent-ils réellement faire leurs achats dans cet endroit ? Nous logions dans le quartier de Gracia, dans lequel il y avait également un marché couvert, plus petit, certes, mais finalement plus haut en couleur, car plus éloigné du cœur historique de la ville et essentiellement fréquenté par les habitants du quartier.



Je n'ai pas non plus de photo correcte de la Rambla del Mar, mais nous nous y sommes promenés avec plaisir. Que ce soit dans les petites rues anciennes ou sur les grands boulevards où la circulation est dense, on oublie vite que Barcelone est une ville côtière. Nous avons manqué Barcelonetta et ses plages faute de temps, mais nous sommes promenés dans le quartier olympique (oui, rappelez-vous, Barcelone 1992 !).


On se retrouve tout à coup au bord de la plage, et comme on est entourés à la fois d'une architecture moderne et de palmiers, les joggeurs, cyclistes et autres beach-volleyeurs (pas de nageurs, on était quand même en octobre) donnent le sentiment d'être dans un épisode d' Alerte à Malibu ou un clip tourné en Floride. Jusqu'à ce que, en se promenant sur la jetée abritant la marina, on croise un groupe de trois papis catalans bien portants, avec l'accent, et tout ce qui accompagne le cliché de l'homme espagnol !



Mais, le vrai fil rouge de Barcelone, dans toute son exubérance architecturale, c'est bien sûr l'oeuvre de Gaudi
La maison Batlo



Accès au Parc Güell 
(Nous avons découvert en redescendant l'existence d'escalators pour touristes fatigués... 
mais finalement, ce Parc se mérite par son ascension sportive !)



Quelques images du fameux banc de Trencadis, où chacun s'assoie, prend la pose, ou prend sa pause en observant le jeu du chat et de la souris entre les vendeurs de souvenirs à la sauvette et les forces de l'ordre.





Le Parc Güell donne l'impression d'être à la fois un parc d'attraction et un lieu féerique. Si je n'étais pas une marmotte, je m'y serais volontiers rendue aux aurores pour éviter la foule et profiter pleinement de l'endroit.



Les fameux viaducs aux colonnes penchées...



Et, last but least, la Sagrada Familia. N'ayant pas anticipé et pris nos billets avant de se rendre à Barcelone, nous avons renoncé à la visite de l'intérieur du temple. En effet, il pleuvait, et la perspective d'attendre sous la pluie ne nous enchantais guère. Ce bâtiment est très impressionnant, par sa démesure et son abondance de sculptures, de signes et symboles, et parce que, encore en chantier, on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il sera, une fois terminé.


Pas de chanson cette fois-ci, mais un aperçu de ce que devrait être ce temple en 2026 :