jeudi 28 novembre 2013

De la neige

Hier matin, pendant une heure, il a neigé. Je ne pensais pas vivre ça à Montpellier si tôt, si vite, et je ne pensais même pas que ce soit POSSIBLE ! Je me suis précipitée dehors, parce que, après tout, ce sera peut-être la seule fois de l'année où je verrais de la neige !

La preuve en images...





Bon d'accord, au sol, ce n'est pas évident évident... Mais la couleur du ciel, les enfants (on était mercredi) qui chantent à tue-tête "Il nei-geuh, il nei-geuh", les capuches et les bonnets sur les oreilles, c'était juste assez pour glisser un sourire sur mes lèvres.

Pour les amis de l'est que j'entends déjà dire "où ça ? je vois rien !", la photo d'un flocon sur ma manche.


Bon hiver à tous !

mardi 26 novembre 2013

Le retour de l'écureuil

J'ai déjà parlé de mon côté écureuil, héritage d'une enfance passé à la campagne où une partie de la nourriture se récolte ou se cueille. Arpenter les chemins pour ramasser des mûres, se mettre sur la pointe des pieds pour atteindre une branche de noisetier mais aussi être de corvée de cueillette des haricots dans le potager derrière la maison.
Aujourd'hui, je n'ai pas de jardin, même pas un petit balcon et il devient plus difficile de glaner lors de mes promenades à Montpellier (malgré les efforts des Incroyables Comestibles et la trouvaille du figuier qui tendaient ses branches sur la rue !).
Mais, mes beaux-parents vivent dans une grande maison, sans réel jardin mais avec de beaux cactus accueillant les visiteurs, cactus arborant des figues de barbarie aux petits piquants fourbes.
Ne sachant trop comment cuisiner ces fruits, j'ai tenté : les pâtes de fruits.


Pour la recette, j'ai suivi une recette de pâtes de fruits aux fruits de la passion et auparavant, j'avais consulté le web pour trouver des conseils sur "l'épluchage" des figues de barbarie sans se piquer les doigts (avec précaution et une manique, on les pèle et on récupère la chair pour la passer au moulin à légumes).
Bon, le résultat n'est pas complètement probant, la gelée de figues n'a pas assez "pris" et n'est pas assez ferme (un petit manque de cuisson, certainement). Le goût est très sucré et un peu doucereux, pas mal pour accompagner un café, mais assez bon pour boulotter devant la télé (tant mieux !). Je ferai sûrement une autre utilisation l'année prochaine.

J'ai (re)vu "La famille Tenebaum" et n'arrive pas à me défaire de ce morceau depuis :


mercredi 20 novembre 2013

Un peu plus haut


Je n'ai pas l'habitude de me percher volontairement en hauteur pour cause de vertige très très prononcé... Mais quand, par hasard, je me trouve dans un immeuble de plus de 2 étages avec vue sur les toits de la ville, je m'approche timidement de la fenêtre pour voir, pour trouver ma maison, rêver de sauter comme dans "Donjons et dragons" !
Le ciel était bas, mais la vue n'en était pas moins vertigineuse.



dimanche 17 novembre 2013

After the Dream, 2013

C'est rigolo, en même temps que mon retour aux aiguilles et pelotes, je découvre l'expo de Chiharu Shiota au Carré Sainte-Anne.
Cinq longues robes blanches prises au sein d'un enchevêtrement de fils de laine noire, un décor de conte de fées, onirique et un peu inquiétant, qui donne à la fois de se jeter dans cette toile d'araignée géante, rien que pour voir si on peut y rebondir ou s'y glisser. Ou bien, trouver le fil, et le suivre entre les piliers, entre les robes. Cocon, protecteur ou toile d'araignée piégeuse ? Dommage, aujourd'hui était le dernier jour de l'exposition pour se faire une idée.







Ca ressemblait fort à un décor de théâtre, et ça m'a plu...

Lien un peu facile, mais ce sera une chanson de l'album 'Le fil' :

vendredi 15 novembre 2013

De la chaleur autour de ton cou...

Je ne sais pas si c'est l'arrivée de l'hiver, si mes doigts s'ennuyaient, ou si j'avais envie de déposer, comme ça, un peu de chaleur dans le cou des gens que j'aime... Toujours est-il que depuis peu, je tricote. Point mousse pour commencer, petits pompoms et petit noeud. A venir, point jersey et autres couleurs douces.





mercredi 13 novembre 2013

Echappée belle dans le Tarn



Retrouver des amis nomades sédentarisés à Lautrec, village tout mignon du Tarn, en plein milieu du Pays de Cocagne.
Voir (ou revoir) des spectacles de marionnettes dans un café culturel que je voudrais au bas de chez moi.
Ecouter des tubes du grenier et laisser les guitares chanter.
Profiter du soleil d'automne et se la jouer promenade autour du lac de la Barcalié.


















samedi 9 novembre 2013

Gourmandises du week-end

Week-end entre amis, on joue à "qui amène quoi" et bonne pioche, je remporte le dessert. 
Le sucré, ça me va.




Gâteau chocolat-poire (à partir d'une recette d'un vieux magazine), mini-cannelés (d'après la recette de ma soeur) et madeleines dorées (celles du livre de la super supérette).



lundi 4 novembre 2013

Le contenu et le contenant

Quand j'ai arrêté de croire au Père Noël, quand j'ai commencé à consacrer mon argent de poche du mois de décembre à faire de jolis cadeaux à mes parents, mon frère et ma sœur, j'ai aussi commencé à prendre plaisir à emballer moi-même les cadeaux. Le résultat était souvent approximatif (il l'est toujours !), mais j'avais l'impression de me transformer en lutin du Père Noël préparant une énorme surprise. 
Lorsque, à la maison, plus personne n'a cru au Père Noël, la tension est devenue encore plus forte : il ne s'agissait plus d'attendre le 24 décembre au soir pour déposer discrètement les cadeaux au pied du sapin chacun son tour, en essayant soigneusement de s'éviter les uns les autres. Non, nous pouvions poser les cadeaux dès qu'ils étaient prêts. Ce qui fait que certains paquets pouvaient rester au moins deux semaines à la vue de tous. D'où l'importance de l'emballage. 




Ce week-end, c'était l'anniversaire des nièces, les deux plus jeunes. Et je me suis amusée à décorer deux des paquets selon une formule trouvée sur pinterest : scotch double face et confettis. Le papier kraft reste une base que j'adore, sur laquelle on peut s'amuser à plein de variations : masking tape, rafia, ficelle, tampons, peinture... Du coup, l'emballage devient un marqueur qui permet de savoir qui a offert le cadeau. Une nièce, la plus âgée et la plus perspicace a dit "ça, c'est tata, je reconnais le scotch". D'accord. Je vais devoir ruser à Noël pour qu'on croit vraiment que le cadeau a été emballé par un lutin.


Mais je me dois d'être honnête. Faire un joli paquet cadeau, ça me fait surtout plaisir à moi. Les nièces ont déchiré comme il se doit le papier sans s'en préoccuper ! Sauf la plus jeune qui a pris les confettis pour le système d'ouverture facile (et je l'avoue, j'ai ri !).