vendredi 30 août 2013

Une semaine avec ma nièce #2

Que faire avec un enfant de 6 ans ou presque dans une ville du littoral ? Suite de nos aventures transgénérationnelles.

Il m'a semblé qu'il y avait des incontournables...

                         Le tour au zoo du Lunaret

Pour une petite fille vivant à la campagne, l'expédition était assez exceptionnelle car, pour atteindre le zoo, il faut prendre le tram et le bus. Autant dire que l'exotisme commençait bien avant de franchir l'entrée. Au vu de la chaleur, c'est-à-dire les 30 degrés minimum, on a un peu écourté la visite, mais on a quand même réussi à voir un lion réfugié à l'ombre des arbres, des nounours dans leur piscine privée, des autruches curieuses, et une girafe ressemblant étrangement au doudou de ma nièce.



                         La visite de l'aquarium "Mare Nostrum"

C'était une bonne idée, mais il a quand même fallu passer quelques épreuves pour profiter pleinement de la visite. Tout d'abord, la file d'attente. Nous n'étions pas les seules à vouloir visiter "l'ouaquarmiome". Ensuite, le premier sas. Un peu trop obscur pour une petite fille qui a peur du noir et qui n'a accepté de le traverser que dans mes bras, les ongles plantés dans mon cou. Et encore, les bruits d'ambiance, un peu effrayants pour une moins de 6 ans déjà pas rassurée. Et finalement, la boutique en sortie ! Là, l'épreuve n'est pas tant pour les enfants que pour les adultes et leur carte bleue ! Mais c'est la règle du jeu, d'ailleurs, ma nièce est repartie avec un nouveau doudou raie manta avec lequel elle dort depuis. 
Pour ma part, j'ai vraiment apprécié cette visite. J'aurai aimé passé plus de temps à regarder les bassins, à lire les cartels pour connaître les espèces que je regardais, à écouter plus longuement les explications sur la vie des étoiles de mers et des oursins. En tout cas, nous sommes restées toutes deux 20 bonnes minutes bouches bées à regarder "le théâtre de l'océan", énorme bassin devant lequel on peut s'installer confortablement et accueillant plusieurs espèces de requins, des raies manta, et toutes sortes de poissons que je ne connais pas. Le spectacle était vraiment fascinant. 
En rentrant à la maison, chacune a essayé de dessiner ce qu'elle avait vu. Une chose est sûre, je retournerai à l'aquarium, en prenant un peu plus de temps.



                         Le passage obligé en cuisine

Une chose est sûre, un séjour chez tata-marraine sans des activités en cuisine n'est même pas imaginable ! Nous avons cuisiné quelques cookies, quelques sablés, mais aussi des choses un peu moins traditionnelles comme ces "boules de neige" de chèvre frais roulées dans les graines de sésame et la menthe séchée. Le résultat n'était pas si bon que ce que j'avais imaginé, il aurait fallu des "boules de neige" plus petites et des saveurs plus variées. Mais ce qui est super avec cette préparation, c'est qu'il faut mettre les deux mains dans le fromage et rouler, rouler, comme avec de la pâte à modeler.



                        La plage et la collecte de galet
Gallets

Et bien sûr, nous sommes allées à la plage où nous avons joué dans les vagues et ramassé moult galets et coquillages. Ma nièce a insisté pour laver et trier la récolte. J'ai insisté pour dessiner sur les galets avec des feutres. J'avais vu le joli mémo-galet réalisé par Vert Cerise, j'avais déjà pensé faire une version artisanale du jeu RÖK à partir de cailloux, mais ma nièce m'a bien fait comprendre que les galets étaient les siens. Dont acte. J'ai quand même eu le droit de dessiner un peu dessus, à vous de deviner sur lesquels !



Pendant cette semaine, j'ai fait plus de "loisirs créatifs" qu'en un an. Il faut dire que j'avais un bon prétexte par la présence d'une enfant de 6 ans. Mais ça m'a tellement plu de bidouiller, de dessiner, de peindre, que je ne pense pas attendre les prochaines vacances estivales pour m'y remettre.

mardi 27 août 2013

Une semaine avec ma nièce #1

Ma filleule de presque 6 ans a passé une semaine de vacances à la maison. Ce fût une semaine riche en rires, en chorégraphies loufoques, en activités créatives, en sorties (les sorties étant le zoo, l'aquarium et le parc de jeux, je ne lui ai pas encore fait découvrir le monde de la nuit).

On a ressorti la nappe rouge à pois blancs pour protéger la table et les grands T-shirts faisant office de tabliers ; on a ramassé,  on a mélangé, on a patassé, on a trié, on a façonné, on a dessiné, colorié, peint, on a dansé, on a raconté, mais surtout, on a bien joué...

Petits exemples illustrés :

                             Les dominos
Domino

C'est un jeu vraiment tout simple, qui nous a permis de compter, de comparer les chiffres, mais aussi de construire des maisons plus ou moins hautes... et surtout de les faire tomber.

                                         

                             Les bateaux-coquilles de noix
Petits Bateaux

Fabriquer ces petits bateaux m'a ramenée à mon enfance, j'ai revu la table de la cuisine, la bougie que l'on fait tranquillement fondre dans la coquille, le temps passé à fabriquer, beaucoup plus long que celui à jouer. C'est Lait Fraise qui a rappelé ce petit jouet à mon souvenir. La nièce a aimé jouer avec ces bateaux qui coulent autant qu'ils flottent. Ce jeu a provoqué un joli quiproquo lors du compte-rendu téléphonique quotidien aux parents : "On a fait du bateau et il a cassé". Et oui. Et elle n'avait même pas ses brassards...



                             La peinture textile
Sacs 

Là, je crois avoir été inspirée par pinterest, mais ne suis pas sûre, je ne retrouve pas la paternité de ce projet. En tout cas, j'avais vu des imprimés de pommes qui m'avaient plu. Des sacs de courses en coton vendus par les grandes enseignes teints en noir, de la peinture textile, une demi-pomme, un pochoir, un pinceau, un coup de fer sur les motifs, et voilà un joli cadeau d'anniversaire pour le père de la nièce (ou mon frère, pour faire plus simple).

La suite de notre semaine palpitante très bientôt !

mercredi 21 août 2013

C'est moi qui l'ai fait !

Pour une gourmande, le site de La Super Supérette est une mine ! La première fois que je suis tombée dessus, j'ai pensé que j'aimerais avoir un livre regroupant ces recettes reproduisant des aliments industriels de façon naturelle. Et j'avais aussi aimé le ton, plutôt drôle, le détournement des noms des produits, les bonus vers les publicités vues et revues, et pourtant oubliées. De leurs recettes, j'avais testé le Nostalgique, un ersatz de Nutella, qui ne m'avait pas complètement convaincue sur l'imitation, mais plutôt séduite sur le goût.

Profitant de bons-cadeaux aimantés sur le frigidaire, j'ai récemment acheté ce livre que je voulais depuis un moment. Et aussitôt feuilleté (feuilleté, pour un livre de cuisine, haha...), aussitôt adopté, j'ai copié les copieuses.
En prévision d'un apéro, j'ai donc testé : les Malins.








N'ayant pas de bacon sous la main ce jour-là, il me manque une catégorie de biscuit, et j'ai un peu brûlé les pizzas... J'ai trouvé la recette un peu longue à réaliser, il faut dire que comme il s'agit de reproduire des aliments industriels, je m'attendais  à quelque chose de très rapide (industriel étant, dans mon esprit, synonyme de rapide-et-même-bâclé-ça-passe). En tout cas, le résultat était assez étonnant : j'ai vraiment retrouvé le goût de ces gâteaux apéritifs qui ont fait partie de mon enfance. Et vu la vitesse à laquelle ils ont disparu, il n'y a pas qu'à moi qu'ils ont plu ! Et j'ai hâte d'essayer d'autres recettes.


mercredi 14 août 2013

Variante sur un sablé

A force de voir des émissions de cuisine en tout genre, à force de surfer sur des blogs où posent de jolies mains manucurées tenant des gâteaux somptueux, à force de feuilleter des livres de recettes aux photos sublimes, je finis par croire qu'il est normal de cuisiner beau, qu'on ne peut faire des biscuits sans les présenter sur une assiette terriblement design ou adorablement vintage.

Dans la vraie vie, j'apprécie parfois de sortir 'la dînette' pour faire genre "moi aussi si je veux je peux être une Bree Van de Kamp", mais ce que je cuisine est avant tout là pour être mangé, pas pour être admiré. Et avec ma vaisselle dépareillée et mon désamour des nappes, je ne fais pas illusion bien longtemps.

Mais, voilà, je me laisse malgré tout vite emporter par le jeu et ai voulu adapter les classiques sablés quasi hebdomadaires.

Sablés fourrées


Voici donc une tentative gourmande pour manger de jolis sablés avec une fleur en chocolat dedans. Le verdict, c'est que l'effet "double biscuit" le rend un peu lourd, la prochaine fois, je tenterai une pâte plus fine et un emporte-pièce plus petit. Je tenterai également une cuisson plus longue : les biscuits les plus cuits m'ont fait penser aux 'Kango' de Lu.

Rien à voir, mais j'aime beaucoup : *** Benjamin Clementine - London***

lundi 12 août 2013

La marché paysan d'Antigone

S'il y a une habitude qui commence à être ancrée depuis que je vis dans cette ville, c'est le marché du dimanche matin. Celui d'Antigone, à deux pas de chez nous, sous les platanes, est vraiment agréable : c'est un marché de producteurs, qui se sont organisés en association il y a une vingtaine d'années, quand on ne voyait pas encore tout l'intérêt de la vente directe. 

J'y arrive toujours trop tard, à midi, certains stands sont déjà vides, mais j'aime les produits et l'atmosphère conviviale. On a une vraie impression d'ambiance de village, assez rafraîchissante au sein de ces grands ensembles architecturaux dessinés par Ricardo Bofill.

On trouve de tout, de la truite vivante au pot de miel, et j'apprécie de suivre les saisons sur les étals et dans mon assiette.






Un lien un peu capilotracté, certes, mais l'architecture de Ricardo Bofill a servi de décors extérieurs pour ce film qui est l'un de mes préférés :

mercredi 7 août 2013

Périgueux

Ce week-end, c'était retrouvailles dans le Périgord blanc. On y a découvert un marché vivant aux produits alléchants, une cathédrale digne de Sainte-Sophie, du canard sous toutes les formes, du soleil  après l'orage. De beaux moments pleins de lumière...